En 1838, âgé de 46 ans, John Herschel revient en Angleterre après 5 ans passé en Afrique du Sud avec femme et enfants. Il publie le résultat de ses recherches en astronomie. William et Caroline Herschel -son père et sa tante- avaient découvert Uranus, John recense et nomme ses satellites ainsi que ceux de Saturne et finit leur « Catalogue des Nébuleuses et Amas stellaires ».
Son séjour en Afrique lui a permis en outre de répertorier la flore de Cape-Code, sa femme Margaret et lui l’ont illustré à l’aquarelle -comme il était d’usage en illustration botanique avant les planches photographiques-… et pour finir de présenter l’étendu de ses compétences, il a aussi étudier la géologie et les minéraux locaux.

Chercheur au domaine d’action étendu, John Hershel est prolifique, il va à la fois marquer l’astronomie et initier la photographie… La légende veut que ce soit en cherchant une façon de recopier ses nombreuses observations scientifiques qu’il ait trouvé le procédé du cyanotype…
Dans son parcours scientifique, John Herschel s’est intéressé très tôt à la lumière ; pour comprendre ses observations en astronomie, il fit de nombreuses expériences et grâce à la chimie, il put détailler le spectre lumineux, le mesurer et en restituer une portion sur support fixe, papier ou verre… Débutent alors les balbutiements de son apport à la photographie. Pendant longtemps, John Herschel fût considéré comme l’auteur de ce terme, mais il semble que le mot (et l’apparition de la photographie) était dans l’air du temps, un inventeur français, Hercule Florence en expédition au fin fond du Brésil avait commencé à utiliser « Photographie » dans ses notes dès 1834, en français s’il vous plait.